Tango is full of … deep sadness

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  1. Enfin parvenu de ce côté de la nuit, il me faut accepter que le monde malgré tout restera le monde. Six heures durant, j’ai regardé le soleil livrer bataille contre la nuit. Bientôt, il gouvernera le ciel. Et déjà la rue s’essaie à renaître. Premiers bruits, premiers mouvements, toutes choses normales par ailleurs, et calibrées. La surprise ne préside pas au réveil de la rue. Et pourtant la ville n’est rien, aucune ville, ni ce pays, aucun pays, sinon la somme des femmes et des hommes qui en sont la chair et le sang, avec leurs joies et leurs peines, et la générosité, la douceur, la rage, la solidarité, le doute, le remords de peut-être n’avoir pas su être présent. Aujourd’hui, à cette mosaïque d’émotions, j’ajoute une teinte à laquelle j’aurais préféré rester aveugle : la tristesse. J’aimais ta manière d’être au monde, Maxime, j’ai aimé tout de toi. Ton abrazo me manquera. Et devant chaque porte, devant chaque fenêtre, devant chaque arbre, sur les parquets où tu ne danseras plus et dans la musique que tu n’entendras plus, je crierai ton nom en silence.

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