Announced: Terra Tango, Sept 2012

Terra Tango @ Gent With a suitcase of misery at their feet, an immigrant from the mainland dreamt of a new departure, a new start. Through a century of tango music, the Soltango quartet paints its own universes. Torn between the extremes of sorrow and longing, of resignation and rage, of passion and love, the dream reveals itself; it constructs and deconstructs itself; it is a dream that evolves through the danced scenes of a fresco divided into the various facets/faces of the search for the ideal but knocked down by a city that breathes too fast!

Terra Tango @ Gent Vincent Morelle, a deserved tango legend in Europe and beyond, has been working on a new tango performance and it premiers in Gent on 21 Sept: Terra Tango (on FB). It features live music by Cuarteto SolTango, a lot of familiar faces – Odile from In-senso, Andres & Rashid – Brussels tango teachers, and of course the amazing tango performers Maryline & Vincent. “Vincent is explosive, he loves chaos, often losing himself in the infinitely big; Maryline inspires this explosiveness, moulds it, often becoming absorbed by the infinitely small… Here lies the balance between the two … They are connected by invisible threads and they are carried away in spellbinding dance, in free fall …

Don’t miss it!

Tickets to win!
Milonga.be offers 2 duo tickets for the two commenters on this post (not FB comments, but on www.milonga.be) with the best story/anecdote of how they first met/saw Maryline & Vincent. Write it in EN, NL or FR at the latest before Sunday Sept 9 23:59. The best stories will be chosen on Monday 10 Sept. Thanks to Festival van Vlaanderen for this opportunity.

3 thoughts on “Announced: Terra Tango, Sept 2012

  1. Once upon a time… Il y bien longtemps, je suis aller voir un spectacle de tango. Je dansais depuis peu et je suis allé voir ce spectacle par hasard parce qu’il faisait partie de mon abonnement au théâtre National. Les danseurs étaient magnifiques ainsi que la mise en scène.

    Ce n’est que des années plus tard et après avoir pris maintes cours avec Maryline et Vincent et après en avoir parler avec lui que je me suis rendu compte que la première fois que je les avais vu c’était dans Maria de Buenos Aires. Et, ce qui en rendra plus d’un jaloux, c’est que sur cette scène, donc la première fois que j’ai vu Maryline…. elle était dévêtue… 😉

  2. Bon, les heures passent et je ne parviens pas à mettre en forme, à trouver la manière de commencer.
    “Tout à commencer…”. Non. Ça fait un peu dramatique.
    Ne parlons même pas de ” Il était une fois”…trop …Trop.
    Bon, allez, il ne s’agit que d’écrire une histoire, une anecdote; je dois bien pouvoir écrire quelque chose?
    Pourtant, je ne suis pas du premier cercle, ces deux personnes me sont finallement assez inconnus. Comment écrire une histoire, un récit ,fût-il insignifiant, sur des gens dont je ne connais que quelques bribes ?

    Soudain, me reviennent en mémoire des moments fugitifs où nous nous sommes croisés.
    La première fois que je le rencontrai, il tronait derrière le comptoir de la Cellule et je le pris pour le barman. Chemise à fleur ouverte sur un cinglet blanc, buvant une bière et éclaboussant son auditoire de son humour.
    C’est peu dire qu’il ne correspondait pas à l’image que je me faisais du tanguero. Cette image d’Epinal que les neophytes ont à l’esprit lorsqu’on évoque le mot “Tango”. Un grand brun ténébreux enlaçant une magnifique femme au cheveux noir de jais, une rose délicatement épinglé à la tempe…
    Non, Vincent ne ressemblait pas à ce mythe.
    Lorsqu’il quitta le bar pour aller danser avec cette femme menue d’apparence mais dégageant une force tranquille, je fus surpris par leur niveau et par la beauté de Maryline.
    Ainsi ce blagueur qui m’apparaissait plus tenir du geo de Club Med, me donnait en l’espace de quelques minutes deux leçons: de danse, bien entendu et d’humilité car j’apprendrai par la suite à ne plus juger sur l’apparence.
    J’aimerai dire que je fus boulversé, frappé, béat devant tant de talent.
    Mais il n’en est rien.
    Je me trouvai alors dans la position d’un amateur qui découvre un monde qu’il n’avait jamais soupconné. La plethore d’ informations qui se présentent à lui est comme un torrent qu’il ne peut endiguer. Il lui faut apprendre à comprendre ce que ses yeux, ses oreilles, lui montrent.

    Ce n’est que récemment que je les vis pour la première fois.
    Lorsque les années passent et que, lentement, vous progressez dans cette danse, l’oeil apprend à percevoir puis à voir. Les nombreuses manières de danser, de se mouvoir deviennent distinctes, singulières.
    A l’instar d’une langue qu’il nous faudrait apprendre, les différents registres de language se démèlent et la richesse du vocabulaire, de la forme, les inflexions deviennent perceptibles.
    Je me remémorait alors les images de Maryline et Vincent, dansant, leur visage passant tour à tour de la gravité la plus solennelle à l’allégresse presque enfantine.
    Je les regardai non pas danser mais atteindre un degré d’expression au-delà des mots, utiliser leur corps pour l’espace d’un instant se fondre dans la musique, oublier le ici et maintenant.
    Ce fut la troisième leçon qu’ils me donnaient: pour voir, il faut d’abord percevoir.

  3. And the winners of this contest are the two comments that were published above: Adrien & Toufik. They both get a duo-ticket for the 21 April show!

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